samedi 21 avril 2012

UN PEU DE VICHY

L'année dernière (en l'an -1 avant l'ouverture de ce blog), j'aimais déjà le vichy.
Quand je suis tombée là dessus, j'ai repensé à tous mes rendez-vous manqués.
Et puis je me suis laissée entraîner par ma copine Isa dans un lieu de perdition à deux options (la première : on ne peut pas y aller souvent donc on dévalise le magasin au cas où - la seconde : on habite à côté et vu le prix, on prend un petit truc à chaque fois, comme un rituel, car vu le prix...).
Bon alors moi, j'ai choisi la première.
Ce petit coupon me tendait les bras, à moi.
Il criait : "Céline, c'est moi que tu cherchais depuis des années (enfin un an faut pas exagérer)". La tentation était trop forte, vu le prix...et au moment de me diriger vers la caisse j'ai aperçu tous ces petits passepoils : une évidence. Enfin bref : je n'avais qu'une obsession, rentrer à la maison et passer à l'action.
Voilà donc le résultat :





Modèle issu du Happy homemade volume 2


Merci beaucoup à ma grande pour les photos. L'arrosoir est juste un accessoire car vu ce qu'il est tombé ces derniers jours je doute fort que le jardin ai besoin d'eau pendant quelques temps.

samedi 14 avril 2012

JUPE NOIRE POUR NUIT BLANCHE

Depuis plusieurs années et jusqu'à avant hier soir, mes oeuvres ne concernaient plus l'ado de la famille. Enfin si, mais elles n'étaient pas portées. L'ado en question s'en saisissait du bout des doigts, nous regardant avec commisération (mélange savant de "ma pauvre mère", "l'important c'est de participer" et "on en a interné pour moins que ça"), puis les déposait dans le fond de son armoire, étagère du bas, transformée pour l'occasion en sanctuaire pour TANP (truc apparemment non portable).
C'est donc dans cet état d'esprit que, incrédule, j'ai accueilli la demande de ma grande : une jupe à volants.
En bonne mère que je suis, je me suis précipitée sur mon armoire à tissus  "-fais moi l'honneur de choisir celui que tu veux (selon le vieil adage : il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté).

Faisant fi d'une petite voix intérieure me disant de ne pas accepter le coupon de jersey noir, j'ai attaqué la petite jupette à volants du Coudre, c'est facile n°2.

J'ai horreur du jersey. D'abord je n'ai pas de surjeteuse et puis c'est infect à couper. Même avec une équerre on se retrouve à transformer comme par magie un rectangle en quadrilatère informe. Alors comme à chaque fois, on fait semblant de rien voir et on commence l'assemblage (1ère erreur). Dans ces conditions, on tolère également nombre d'imperfections et pour ne rien voir de cet honteux ouvrage, on accélère (2ème erreur), sachant que l'on se dirige irrémédiablement dans le mur. Voilà pourquoi à 23h30, grisée par la vitesse et le plaisir à venir de voir sa fille satisfaite, les yeux tués par la fatigue, on enfile de travers et on constate affligée que la MAC refusera à l'avenir de faire un point de plus.
Je vous passe les détails sur l'image d'une pauvre mère au saut du lit, regardant les yeux implorants tournés vers Monsieur Singer à l'ouverture du magasin (vous comprenez monsieur, c'est pour ma fille).
Monsieur Singer est un dieu. Il m'a démonté tout ça en m'expliquant quand même que j'utilise du "matériel fragile" et que "il faut faire attention" et "ne pas faire n'importe quoi".
Je ravale mon orgueil et file à la maison terminer ma jupe.
Emplie que je suis de mon enthousiasme retrouvé, je pars à fond coudre le dernier volant, sans vérifier si par hasard je ne serais pas en train de coudre le volant + le volant replié. Au passage, j'oublie de regarder mes réglages (la longueur du point s'étant malencontreusement retrouvée réduite au minimum durant son expédition matinale = 3ème erreur).
Je vous laisse imaginer mon désespoir, l'occasion étant peut-être la dernière de faire plaisir à mon ado. N'étant pas tout à fait sûre d'arriver suffisamment vite dans le mur cité plus haut, à grand coups de découd vite vengeur (tous petits points serrés de fil noir sur du jersey noir) j'ai parachevé mon oeuvre de petits trous discrets ( 4ème, 5ème, 6ème ...erreurs).
M'en fout ! L'ado n'a pas eu d'autre choix que d'essayer.







Il parait que les chaussures ne sont pas adaptées, elle ne peut donc pas porter sa jupe.
Pour le sanctuaire, c'est en haut de l'escalier à droite, prendre directement l'armoire en face, étagère du bas. 

mercredi 11 avril 2012

JE PERSISTE ET SIGNE

Une fois le grand principe des doublures assimilé (à savoir : toujours se méfier de ce qui parait simple), on peut réaliser des petites trousses sans prétention.


coton enduit et vichy de mon stock
d'après le modèle des IPE

vendredi 6 avril 2012

Où IL EST QUESTION DE RETOURNEMENTS

Lorsque j'ai lu le post de Karen, j'ai bien rigolé !
Le sens dessus dessous n'a plus de secret pour moi qui, pour un simple gilet de berger, ai bu une citerne de café, perdu le sommeil et sans doute vu l'apparition de mes premiers cheveux blancs. Le temps passant, le souvenir des difficultés passées s'estompant, on se relâche et on se surprend à chercher de nouveaux défis. Lorsque j'ai vu ses merveilles c'est devenu mon obsession : réaliser des chaussons.
D'abord les chaussons du commerce c'est moche. Les miens (ça à l'air fastoche) seront superbes ! Et me voilà en train de rêver à équiper les 5 paires de pieds de la famille (5 x 2 =10)...
Mais il ne faut JAMAIS vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué !
Pour bien vous faire comprendre : un chausson c'est un dessus (composé du tissu extérieur (endroit et envers) et d'un tissu intérieur (endroit et envers) assemblé à un dessous appelé également la semelle, composée au minimum d'une semelle exterieure qui sera en bas (avec un endroit et un envers) et d'une semelle intérieure (endroit et envers vous l'aurez compris).
Si vous avez bien compris cette étape, nous allons passer à la suivante, sinon reprenez tout lentement. Or, il y a 2 chaussons : un droit et un gauche et il faut savoir que les pièces du chausson droit ne sont pas les même que celles du chausson gauche. Les coutures ne devant pas être apparentes il faut être grand maître 3 dan pour gérer un dessus extérieur droit à dessus intérieur droit sur l'envers auquel on rajoute un dessous droit sur l'endroit du dessus droit, puis pour finir par coudre la semelle extérieure droite sur l'envers du tout et finir par un superbe retournement et tout retrouver à l'endroit. Vous m'avez suivi ? S'il nous reste un peu de courage, il ne faut pas oublier d'attaquer le gauche sans quoi la paire de chaussons est inutilisable.
Je vous laisse digérer tout cela avec les photos.







Inutile de préciser que les autres pieds familiaux vont devoir continuer de s'approvisionner dans la grande distribution. 

dimanche 1 avril 2012

PUISQU'IL FAIT BEAU DANS LA MANCHE

Puisqu'il fait beau dans la Manche, on se prend à rêver aux petits hauts qui n'en ont pas. Après avoir vu le tuto de la robe à ailettes j'ai tout de suite vu à quoi allait me servir mon petit coupon de capel turquoise.



Sur la base de la tunique raglan des IPE en 8 ans
avec deux rectangles de 10x32 cm



J'ai opté pour une finition de l'encolure en biais, à la place de l'élastique...





A refaire sans modération vu qu'il va faire beau chez nous.