YOUPI, J'AI REUSSI

Dans la vie, il faut des défis. Il faut se fixer des objectifs.

Dans ma vie, je fais des « fixettes ». Elles restent bloquées dans ma petite tête, mûrissent, en attendant leur heure.

L’idée de coudre du cuir en fait partie, comme celle de faire des chaussons…
Puis l’idée a mûrit, s’est frottée à mes appréhensions, s’est adaptée à mon niveau, s’est éloignée au profit d’autres projets et puis et revenue en force depuis quelques mois. Il y a d’abord eu l’achat du cuir, puis le formidable tuto de la Fée Niasse (en juin quand même je suis longue à la détente) puis les nombreuses hésitations sur la page de Ma Petite Mercerie pour finaliser les derniers détails (qui n’en sont pas car ils doivent être installés sur les pièces avant assemblage comme les attaches et la sangle).

Et puis il y a un moment où on ne peut plus reculer, où il faut prendre ses responsabilités.

J’ai donc passé mes dernières recommandations, j’ai embrassé les enfants et j’ai sauté.

L’impression vertigineuse a été à la hauteur de l’attente.  Et le plaisir : indescriptible !

Voyez plutôt :

J'ai choisi des pressions aimentées pour fermer la besace.

Pour les poches intérieures, j'ai copié les celles de mon sac actuel (plus pour longtemps) qui sont assez pratiques et j'ai pioché l'idée du petit mousqueton pour les clés ici.

Cuir trouvé sur Ebay

coton de mon stock pour la doublure (et la triplure invisible)

reste des fournitures : Ma Petite Mercerie

Mélanie, si tu préfères que ton nom n'apparaisse pas sur ce post, dit le moi, je ne me vexerai pas.

SUSANNE, JE T'AIME

Il y a certains patrons qui rythment notre vie de couturière. Susanne de Citronille en fait partie. Cousue moults fois, Susanne a vu grandir les filles (le genre de robe qu'elles ont pu porter 3 ans de suite). Un modèle simple et original à la fois. Bref, moi Susanne, je l'aime.
Et voilà donc la première de l'été :

Désolée pour la qualité des photos, la luminosité est plutôt médiocre actuellement. 

LE FESTIVAL DU GRAND N'IMPORTE QUOI

Voilà quelques temps que je souhaitais me refaire une petite jupe pour les beaux jours.

Ni trop longue, ni trop courte ; ni trop chic, ni trop cool et surtout suffisamment passe partout pour que j’ose sortir mes jambes à l’air libre en dehors de mon jardin.

La simplissime petite jupe essayée là, d’après ce super tuto me paraissait idéale. Avec le reste de tissu utilisé là, en rajoutant des poches passepoilées pour faire un peu plus sophistiqué, je m’imaginais déjà pavoisant dans les rues de ma bonne ville.

L’excès de certitudes nuit gravement à la couture !

D’abord il y eu une erreur de plis devant dont j’ai mal mesuré l’écartement (faut être con hein pour être capable de faire 7 plis de 4 cm et un (pour qui pourquoi) de 3 cm).

Du coup ma ceinture n’était plus adaptée, il manquait 1 cm (ce qui finalement n’était pas si grave vu que je m’étais vue plus mince que je suis et avais oublié ce même cm de tour de taille enfin bref passons…).

Je re découpe ma ceinture sans vérifier que la largeur est suffisante jusqu’au bout et forcement…

Puis re re découpe ma ceinture et paff ! Machine en panne ! Je crois que ma singer n’aime pas les jupes.

Le temps qu’elle soit réparée j’ai eu le temps de réfléchir à la manière de poser un passepoil et surtout à la manière de faire une jonction la plus discrète possible. Donc j’ai du trouver judicieux de faire se rejoindre les 2 bouts bien devant, sans doute pour faire loucher les gens sur mes abdos. Notez bien que ma poche étant décalée du fait de ma première erreur, il est possible que les gens soient perturbés visuellement sans réellement savoir si le problème vient d’une absence de symétrie ou plutôt d’une discontinuité dans ma ceinture.

Au final, le rendu n’est pas si catastrophique (si je reste tout le temps en mouvement …).